lundi 15 juillet 2013

Rassemblement Viking du Solstice d'Eté à Harfnanaldofjür... j'y étais !

On dira ce qu'on voudra mais le Viking en vrai, ça a de la gueule !






Oui, je sais ; lorsqu'ils quittèrent la Norvège, l'Islande et le Groënland, aux alentours des années 900 pour conquérir ce monde encore inconnu qu'ils devinaient au-delà des mer, les Vikings ne laissèrent pas que de bons souvenirs aux malheureux qui croisèrent leur chemin. Barbares, païens, assoiffés de sang, de conquêtes et de richesses, ils ravagèrent, pillèrent, violèrent et tuèrent à coup de haches et de cimetères tout ce qui trainait sur leur passage. Qui aurait pu imaginer alors que 1013 ans plus tard, au fin fond du trou perdu Islandais de Harfanaldofjür, leur descendance trinquerait au Coca et se régalerait de hamburgers frites !

J'avais entendu dire que tous les 5 ans, au Solstice d'été, des Vikings venus des terres baltes et Celtiques se rassemblaient pour 3 jours de célébrations rituelles et de banquets pas vraiment orgiaques mais presque. Il n'en fallait pas plus pour exciter ma curiosité et celle de mon amie Nini devenue dingo d'Islande à cause de moi. Quittant la Picardie un matin, beaucoup trop tôt, nous partîmes donc vers Reykjavik puis rejoignirent le port mythique d'Harnalfjodür, d'où accostèrent les premiers drakkars de l'histoire Islandaise et ou, nous-mêmes, en ce dimanche 16 juin, pensèrent atteindre le bout du  bout du monde. 

Heu, comment vous dire ? A première vue, le village Viking était assez déconcertant et sentait plus le carton pâte que la fresque historique. Pourtant, après un thé bien chaud arrosé de Drambuy (liqueur de whisky) offert par le gars qui tenait la cabane en bois/bar, nous ne vîmes plus les choses avec le même regard. En même temps qu'il nous brûlait les joues, un élan de chaleur humaine adoucissait ce sens critique sur-développé et typique du Français dès qu'il n'a plus sa baguette sous le bras et part découvrir le monde !

En fait, grâce à ce premier Drambuy et aux bières qui suivirent, les huttes bricolées avec des bouts de ficelle se transformèrent devant nos yeux émerveillés en de magnifiques cabanes en rondins et nous nous extasiâmes devant les femmes vêtues de tuniques austères réhaussées de peau de renards qui  s'affairaient au tissage, au tricot, à la confection de pains et de galettes ou de décoctions tandis que leurs enfants armés d'épées en bois piaillaient tout autour.

Des agneaux et des cochons rôtissaient au-dessus d'un immense feu de bois. Ca sentait bon. L'ambiance  montait en puissance. 

Les Vikings mâles paradaient, et ils avaient raison de parader car ils  étaient éblouissants. Moi je vous le dis : entre un costard Ralph Lauren même posé sur Baptiste Giacobini  et une tunique en cuir, des bottes lacées  et  de lourds colliers de bronze et d'argent qui cliquettent à chaque pas sur des gaillards d'au moins 1m95 qui sentent la testérone à cent mètres...  on sait quoi choisir, mais là n'est pas la question et contentons-nous d'admirer ces fabuleux costumes confectionnés selon les traditions artisanales des premiers âges du peuple viking.  

Beau, simple, authentique, un véritable retour aux fondements sociétaux : la femme à la maison, les mômes dans les pattes et les mecs ?  ben les mecs faisant la roue puis finissant à la taverne pour boire un coup, comme d'hab !

Nous avions bien pensé ramener celui-çi à la maison mais en cette période de crise nourrir un Viking même domestiqué est hors budget. Nous verrons dans cinq ans au prochain rassemblement...


notre ami Arnaldur !


Oui, c'est là que nous étions pour de vrai !
Ragenar et Orfaldur Vikings le jour,
serveurs au Fish Restaurant le soir.
On les embrasse.

2 commentaires:

  1. Article où l'on voit l'affectif ! BRAVO

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  2. j'aurai bien aimé voir une photo de nos deux gauloises au milieu des vikings !

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